Publié dans Sport

Madagascar à Bamako - L'éducation au cœur des jeux Maarif

Publié le mardi, 18 février 2025

La deuxième édition des jeux sportifs Maarif africains s’est déroulée à Bamako, du 15 au 17 février. Organisée par la fondation Maarif de Turkyie, cette compétition a réuni 2 000 élèves provenant de 20 pays africains. Près de 40 établissements ont participé, faisant de cet événement un véritable creuset d’échanges. Madagascar était représenté par Andry et Cindhy, deux jeunes athlètes motivés. En effet, Andry a réussi à atteindre la finale du 100 mètres. Tandis que Cindhy a également été finaliste du lancer de poids.

Elle a pareillement obtenu la 5è place au lancer de poids et la 4è place au lancer de javelot, une discipline qu’elle n’avait pas pratiquée auparavant. Selon Francky Razanadahy, responsable de l’école, l’expérience vécue est primordiale. Il a souligné : « Nos élèves ont appris à relever des défis et à grandir à travers ces épreuves ». Ainsi, au-delà des médailles, ces jeunes ont acquis des compétences pour leur développement personnel.

Engagement

De son côté, Ishak Ebrar Çubukçu, ambassadeur de Turkyie à Madagascar, a souligné l'importance des liens créés entre les jeunes d’Afrique. Il a expliqué que « ces olympiades permettent aux élèves de Maarif de renforcer leur esprit de compétitivité ». De plus, ces jeux leur offrent l'opportunité d’échanger avec des jeunes d’autres pays. Ainsi, ils peuvent nouer des relations fraternelles qui perdureront dans l'avenir.  « Les jeunes malagasy ont consacré un mois à leur préparation », ajoute Francky. En effet, les jeux Maarif ont rappelé que la formation d’un athlète ne se limite pas à la technique. Elle inclut également les compétences humaines nécessaires dans un monde de plus en plus interconnecté. Enfin, pour les jeunes participants, ces jeux ont été une véritable opportunité de grandir. Ils ont appris des leçons d’adaptabilité, de persévérance et de solidarité. En ce sens, ces valeurs les accompagneront tout au long de leur vie. Ainsi, les jeux Maarif rappellent que l’éducation, sous toutes ses formes, est la clé pour préparer la jeunesse aux défis de demain.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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